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dimanche 23 juillet 2017

Leicester et son National Space Centre

Me voici ici, parti avec deux personnes, à Leicester, une autorité unitaire (organisation administrative opposée aux organisations locales à deux niveaux (comté + district) dans la subdivision territoriale) du pays :

Leicester sur la carte [Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Leicester]

J'ai entendu pour la première fois parler de cette ville grâce au football. En effet, son club de foot, le Leiceister City Football Club, avait gagné la Premier League de la saison 2015-2016. Je ne suis plus beaucoup le foot, et encore moins le foot anglais, mais ce fut un grand évènement sportif dans le championnat d'Angleterre (équivalent de la Ligue 1 Conforama (ce nom...)) qui avait bien fait parler les médias. Ce fut en effet l'un des seuls clubs a avoir remporté le titre face aux grands clubs qui ont l'habitude de le gagner (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester United) depuis des années. Cette année, c'est Chelsea qui pris le titre.

Mais la ville de Leicester est aussi et surtout connue pour son historicité et son tourisme. Parmi ses monuments les plus connus, on trouve le National Space Centre, le Musée National de l'Astronautique et de l'Astronomie. Quelqu'un m'en avait parlé, et ça faisait un moment que j'attendais pour y aller.
En tant qu'étudiant AEROspace, j'étudie l'aéronautique, donc j'ai moins de hauteur sur les étoiles ; mais cela ne m'empêche certainement pas d'être passionné par l'Espace !




Le centre spatial



Le musée en soi


Logo du musée [Source : https://en.wikipedia.org/wiki/National_Space_Centre#/media/File:National-Space-Centre-logo.jpg]

Le National Space Center est le musée des sciences de l'espace, qui effectue également des missions de recherche appliquée (avec l'université de Leicester notamment, dont un de mes potes essaye de trouver un doctorat à faire là-bas). Le Near-Earth object (NEO) Information Centre qui observe les objets géocroiseurs, c'est à dire des objets spatiaux (tels certains astéroïdes et comètes) du système solaire qui possèdent une orbite proche d'une unité astronomique, donc proche de l'orbite de la Terre, y est d'ailleurs basé.
Le revêtement du bâtiment, ou plutôt son parement ("cladding") en ETFE (copolymère entre l'éthylène et le tétrafluoroéthylène), lui donne son aspect particulier en "oreiller".

Dans ce musée, vous avez un des trois véhicules spatiaux Soyouz exposés au monde occidental (un autre est situé à la Cité de l'espace à Toulouse (France), et le dernier au Smithsonian Institution (États-Unis)). C'est un important engin spatial russe, qui assure le transport des astronautes (et cosmonautes, rendant hommage aux russes) dans l'orbite terrestre basse, première couche qui s'étend jusqu'à 2000 km d'altitude (on est donc dans l'exosphère (10000 km), la dernière couche atmosphérique). Il est aussi le seul ravitailleur opérationnel de la Station Spatiale Internationale depuis l'arrêt du programme de la navette spatiale américaine (vaisseau capable de revenir et atterrir seul sur Terre) de la NASA en 2011, ce qui le classe comme d'une importance capitale. Un exemple connu pour le futur : SpaceX, entreprise américaine fondée par l'entrepreneur Elon Musk, a pour projet de ravitailler l'ISS dans les prochaines années ; et en tant que prestataire de la NASA, elle s'est vue confiée un transport de fret dans le cadre du projet COTS (Commercial Orbital Transportation Services) lancé en 2006.
Sinon, ce musée comporte plusieurs galeries et attractions. Il est à noter que l'américain Buzz Aldrin, pilote du module lunaire d'Apollo, et deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstrong lors d'Apollo 11 en 1969, a visité le musée en Juin 2005. Ce musée ne doit pas être confondu avec le BNSC (British National Space Center), actuelle UK Space Agency, qui coordonne les activités spatiales du pays.



Arrivée au musée


Pour l'anecdote, juste avant d'arriver, et après avoir un peu galéré sur la route, on était tombé sur un panneau touristique (les panneaux marrons) indiquant simplement "All tourist destinations". On a éclaté de rire dans la voiture, ça faisait un peu comme "les pigeons, c'est par là".
Après avoir payé les £3.00 (3,48€) pour le stationnement, nous apercevons un astronaute vers l'entrée. Je m'excuse par avance de la qualité de la plupart des photos à l'intérieur du musée, qui laissent à désirer, mais la luminosité est assez basse donc le rendu n'est pas très bon.





















Bâtiment du NSC


Première partie


Nous avons donc commencé la visite sur l'histoire de la conquête spatiale ("course à l'espace" (1957-1975)) qui s'est notamment déroulée entre les États-Unis et l'URSS pendant la Guerre Froide.

Maquette du vaisseau spatial américain Gemini du programme du même nom (1963-1966), visant à maîtriser les techniques de vol habité, après avoir réussi à placer un Homme en orbite autour de la Terre pendant le  programme Mercury (1958-1963). Les acquis du programme serviront au programme Apollo (1961-1975), ayant pour but d'envoyer pour la première fois un Homme sur la Lune, "avant la fin de la décennie", selon le président John F. Kennedy qui lançait le programme devant le congrès.

Réplique exacte (et rare) de Soyouz

Lancement de bouteilles en plastique
Les fusées décollent généralement grâce à la troisième loi de Newton, le principe de l'action-réaction. Les éléments propulseurs, stockés dans d'énormes réservoirs qui expliquent d'ailleurs la taille des fusées et leur étagement, sont mélangés et provoquent une réaction chimique : le comburant (oxygène sous forme O2) réagit avec le mélange de carburant (propergol liquide), ce qui libère des gaz à très grande vitesse (et très grande énergie) qui soulèvent la fusée. Il est à noter que des modèles futuristes de fusée existent : fusée nucléaire thermique, et fusée nucléaire électrique notamment.

Une fusée à eau fonctionne légèrement différemment, et heureusement puisque le jardin en prendrait un coup.
Elle est remplie partiellement d'eau, puis retournée. L'air de la bouteille qui est au-dessus de l'eau, est mis sous pression : on injecte du gaz dans celle-ci, les bulles ressortent de l'eau vers le haut, ce qui a pour effet d'augmenter la pression (puisque le volume lui ne change pas, la bouteille, généralement en PET, ne se déforme pas). Lorsque la pression de l'air est trop grande, la bouteille est en sur-pression, la pression est donc suffisante pour que l'air expulse violemment l'eau ; la bouteille se soulève donc (IIIème loi de Newton).



La fusée Thor est un lanceur pour mettre en orbite sa charge utile que constituait le PGM-17 Thor, un missile balistique (de portée intermédiaire) de l'US Air Force, déployé au Royaume-Uni pour contrer (dissuader) les missiles soviétiques. Avec un nom pareil (référence au Dieu du tonnerre dans la mythologie nordique), ça vous laisse un indice sur les intentions du missile. C'est vrai que la fusée Dora ça le fait moins.

 
Description de Laïka


Laïka fut une chienne soviétique et premier être vivant envoyé en orbite autour de la Terre. Lancée à bord de Spoutnik 2 en 1957, elle mourut de suffocation due à la chaleur et le stress. Cette information ne fut révélée qu'en 2002, les autorités soviétiques (puis russes) ayant cachées la vérité pendant des années pour ne pas heurter et dégrader l'opinion publique envers l'URSS. Les autorités de l'époque ont affirmé qu'elle mourut à cause de la nourriture empoisonnée qui lui fut donnée avant son départ, afin de lui éviter les souffrances de la désintégration de sa capsule dans la stratosphère.















J'aime bien cette dernière explication historique. Elle décrit le projet test d'Apollo-Soyouz. C'est la mission conjointe entre les vaisseaux d'Apollo et de Soyouz, sur lesquels des dispositifs d'amarrage ont été installés afin de permettre la réunion physique des deux vaisseaux. Cela symbolisait la réunion entre les deux pays (É-U, URSS), et donc la baisse des tensions lors de la guerre froide.
Cet évènement marquait donc, en quelque sorte, la fin de la course pour la conquête spatiale. La réunion des astronautes est visible ici dans la vidéo ci-dessous :

Source : Classic NASA Film - Apollo Soyuz - #2, de la chaîne YouTube Discovery.

Il était intéressant de faire le parallèle entre les technologies spatiales, et les technologies de notre vie quotidienne au même moment :














Un aperçu plus détaillé sur Apollo et la Lune :




Caillou lunaire !
















Deuxième partie


Nous avons assisté au planétarium du musée, qui expliquait pourquoi nous sommes de la poussière d'étoiles.
Car oui, sans rentrer dans les détails, si l'origine de l'univers provient du Big Bang, il faut bien se dire qu'avant que les formes de vie complexe se forment, il aura fallu passer par toutes les phases qui lui précèdent ; de l'association du premier couple de l'Histoire (proton + neutron pour l'hydrogène), à la formation d'atomes plus lourds, de leur association en molécules, de leur regroupement en cellules, de leur développement en "vers" primitifs (bactéries et premiers organismes uni-cellulaires), de leur évolution en poissons et autres animaux marins, de l'évolution en animaux terrestres en sortant de l'eau (même si c'est plutôt grossier de résumer les choses comme ceci), de la sélection évolutive après la disparition des dinosaures, et encore de l'évolution.
Notre corps lui-même, trahit ses origines stellaires.

Pour le comprendre, il faut déjà savoir que le scénario de mort d'une étoile dépend de sa masse. Pour ce qui nous concerne dans notre système planétaire, notre Soleil, une étoile de type naine jaune, donnera une nébuleuse "planétaire", une extension de gaz qui proviendra de l'expulsion des couches externes du Soleil. Il aura grandi en géante rouge, car il aura épuisé ses réserves d'hydrogène, et va donc commencer à fusionner des atomes plus lourds, d'abord l'hélium, ce qui libérera une pression beaucoup plus grande. Il est prédit que notre étoile englobera Mercure et Vénus, le sort de la Terre n'est pas encore certain (avalée ou non ?), mais ce qui est sûr, c'est que la surface de notre planète sera calcinée (c'est les boules quand même). Elle finira sa vie en naine blanche, des cadavres stellaires fascinants à étudier, puis en naine noire lorsqu'elle s'éteindra (refroidissement (mais non total) de l'étoile), mais l'univers lui-même n'est pas encore assez vieux pour que nous puissions en "observer". Du coup, pas de supernova (possible à partir d'environ 8 à 10 masses solaires), donc pas de création d'éléments plus lourds que le Fer (élément le plus stable dans le tableau périodique), ni même plus lourd que le Carbone dans notre cas.

Petit florilège de vidéos des familles :

- Pour l'origine et l'évolution de l'univers, je vous conseille cette excellente vidéo du CEA :

- Et pour mieux comprendre l'origine de la formation des noyaux lourds, je vous conseille cette autre excellente vidéo du CEA également, ci-dessous ; mais il vous faudrait au moins savoir ce qu'est la vallée de stabilité des atomes (c'est un plus pour comprendre la vidéo).
Comme son nom l'indique, c'est une représentation des isotopes les plus stables de l'univers, c'est à dire des atomes dont le nombre de protons (nucléons de charge +) et de neutrons (nucléons sans charge) équilibre parfaitement les interactions nucléaires dites "fortes" et les interactions électriques dites "coulombiennes", respectivement attractives et répulsives au sein du noyau.

Source : Les creusets stellaires, de la chaîne scientifique YouTube CEA Sciences.
Aujourd'hui, internet est une mine d'or de la vulgarisation scientifique, les collégiens et lycéens (et même universitaires comme moi) d'aujourd'hui n'imaginent pas la chance qu'ils ont pour mieux assimiler les notions vues en cours. Les schémas et animations aident tellement à mieux comprendre. Mais, il est vrai que, selon moi, cela ne remplace tout de même pas un enseignant ; et ici notamment on reste sur de la vulgarisation, aucune équation ou problème concret ne sont présentés (ce qui est plus que crucial en sciences et pour un ingénieur). Et il est vrai aussi que les nouvelles technologies et cette attirance des écrans dénaturent la capacité de concentration.
Mais voilà, on peut découvrir de nouveaux thèmes non étudiés durant notre cursus. C'est grâce à internet par exemple que j'ai "étudié" la relativité, que je suis allé plus loin sur certaines théories de physique quantique, que j'ai appris pleins de concepts sur l'astronomie, etc et etc.

- Enfin, pour plus d'informations sur la vie d'une étoile, voici une vidéo d'une chaîne YouTube que j'ai très récemment connu grâce à Doc Seven, (chaîne de Top 7) et que je voulais vous partager. Le style est du flat design, et l'auteur de la vidéo est un étudiant actuellement en niveau Licence, mais c'est un petit "génie".

Source : La vie d'une Étoile | ScienceClic, de la chaîne scientifique YouTube ScienceClic.



Nous avons ensuite continué à faire le tour un peu partout, en se séparant.

Une des roues de la navette spatiale



Maquette de l'ISS (International Space Station) évoquée précédemment.













L'ISS est la station spatiale construite par différents pays du monde et nationalités (américains, russes, européens, canadiens, japonais, ...), même si les américains ont fait la plupart du travail. Certains pays ont donc amené, au fil des années, leur propre labo qu'on appelle des modules.
Le Columbus est justement le labo' (et le seul) de l'ESA (European Space Agency) amené vers l'ISS avec la navette de la NASA Atlantis lors de la mission STS-122. Le NSC possède une réplique du module :








Ensuite, j'ai continué à me balader, à lire et à apprendre/revoir certains points.



Les piliers de la création, les célèbres colonnes de poussière interstellaire composées essentiellement de vide, mais aussi et surtout d'atomes qui vont s'agglomérer sous l'effet de la gravité, jusqu'à créer de très nombreuses étoiles. Elles ont été capturées par le fameux télescope spatial Hubble en 1995.


Maquette d'Hubble

L'origine de la vie sur Terre est assez complexe, mais il est admis que certains ingrédients sont absolument nécessaire pour le développement de la vie telle qu'on la connait.
L'exemple le plus connu est celui de l'eau : la présence d’eau liquide est un point de départ important au développement de la vie, et ce pour plusieurs raisons non expliquées ici. Et ces principales raisons, les voici : pour permettre une chimie complexe, il faut que les différents éléments chimiques se rencontrent, or c’est dans un liquide que cela se produit le plus rapidement. L’eau, en tant que liquide, est le meilleur candidat. D’abord, car c’est un élément simple et abondant. Puis, car il a des propriétés chimiques variées qui permettent de s’associer à d’autres molécules (liaisons polaires, liaisons H, …).




Ah la parallaxe...

Comment le Soleil est vu, en fonction des différentes longueurs d'onde (donc pas forcément celles appartenant au domaine du visible qui, comme le nom l'indique, nous pouvons voir à l’œil nu).




















 






















Durant une simulation d'un atterrissage sur Vénus














 

Un robot mobile, réplique des astromobiles de la mission de la NASA pour l'étude géologique de la planète Mars, la Mars Exploration Rover.


Ganymède, une des lunes de Jupiter




Ensuite, je suis tombé sur une activité très sympa et ludique. Des boites de conserve étaient remplies différemment pour simuler, de manière relative, la gravité selon les différents corps célestes. Celle en lien avec le Soleil, par exemple, était impossible à soulever.
Quant à la deuxième activité, c'était simplement une balance qui convertissait votre poids terrestre en poids d'un autre objet céleste. Pour rappel, c'est seulement la masse m qui est constante quelque soit notre référentiel, alors que notre poids P varie selon la formule P = m.g (avec g l'accélération gravitationnelle de la pesanteur) [programme de 2nde].























Ma masse, appelée par abus de langage poids (enlevez environ 1 kg à cause de mon sac), comparée à mon poids lunaire
 


Petite info car peu de personnes connaissent la différence entre "météore" et "météorite" :
- À la traversée de l'atmosphère terrestre, un astéroïde ("corps rocheux") ou une comète ("noyau de glace et de poussière") sont, en réalité, dénommés par le même terme de météore, ou encore : d'étoile filante pour les météores de petite masse, ou de bolide étant beaucoup plus lumineux (s'il ne fait qu'effleurer l'atmosphère, y entre et y ressort donc, on parle de bolide rasant). Le terme peut aussi se généraliser pour tout autre phénomène atmosphérique observable lorsque l'origine est cosmique. Ces corps célestes sont d'ailleurs, pour la plupart, les vestiges de la formation d'un système planétaire.
- En général, le météore se volatilise dans l'atmosphère, puisque son entrée provoque une augmentation de la chaleur à cause des forces de frottement avec les molécules constitutives de l'air. C'est d'ailleurs selon sa composition chimique et de l'air ionisé autour, qui donne la couleur à la trainée laissée par le météore, des teintes variées du blanc. Mais, il arrive que certains atteignent la surface de la Terre, on parle alors de météorite. Pensez au cratère de Chicxulub (Mexique) qui est en partie lié à l'extinction des dinosaures (mais ce n'est pas la phénomène principal et direct, comme le laissent encore croire certains).

Insignes des missions Apolo 11 à Apollo 17 et Apollo-Soyouz

Drapeau des JO d’Été de Londres de 2012, ayant été dans l'ISS
























Troisième partie


Grâce à notre ticket qu'il fallait scanner pour chaque activité, nous avons pénétré dans un coin où différentes activités et faits à savoir pour être un astronaute de l'ISS étaient proposés.
En vous montrant ce passe, j'en profite pour dire que l'entrée au musée coûte £14.00 (16,24€), £11.00 (12,76€) pour les étudiants (sous présentation de la carte), ce qui je trouve est respectable (mais il faut payer le parking).

Nous avons ensuite fait un petit tour à la boutique de souvenirs :
























Autre activité et tour dans la ville



Un Musée des Sciences et Technologies 




À quelques pas du NSC, et à notre surprise, un musée historique était gratuit ; on en a donc profité pour y passer une demi-heure dedans. Ce petit musée présentait l'évolution au cours du temps, de différentes stations de pompage, d'outils cinématographiques, ainsi que de différentes commodités de maison.
Honnêtement, il faut être un passionné je pense pour s'y intéresser (j'avais beaucoup moins d'engouement et d'intérêt à l'intérieur), cela n'avait rien à voir avec le NSC, mais ça valait quand même le détour. Il faut quand même rappeler qu'il était gratuit.




























Pour revenir sur le NSC, on avait une autre belle vue sur le bâtiment :




Repas à Leicester


Il est à présent 16h, et on a pas mangé de la journée. Nous nous sommes donc dirigés dans le centre-ville, garés dans un parking pour £3.00 (3,48€) les deux heures, et avons visité un petit peu un centre-commercial, avant de manger dans un restaurant vraiment pas cher (hamburger frites + boisson pour £4.75 (5,51€)), le High Cross. Ce nom fait référence à un important carrefour romain près de là.
Nous n'avons donc pas vraiment visité la ville, les seules photos que j'ai prises sont les suivantes :






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