Récapitulatif des points principaux (de la partie 1) !
Ressources complémentaires
Je pourrais passer des heures sur cette partie, tant l'université est riche d'informations et d'aides aux étudiants. Je vais néanmoins essayer de résumer cela rapidement.
Intranet
Le réseau interne de l'université est très complet : annonces, évènements (dont certains demandent une inscription), conférences, débats, ou autres, documents pour l'insertion professionnelle, accès à la bibliothèque numérique, et ainsi de suite... Je dirais même qu'il y a trop d'infos et on s'y perd très vite, mais vraiment tout y est.
Page principale (avec un onglet sélectionné) |
D'ailleurs, l'université vous "offre", comme la plupart des établissement d'enseignement supérieur, des logiciels professionnels, notamment le pack de Microsoft Office 2016. Dans mon master, Cranfield nous offre même un logiciel utilisé pour la sélection des matériaux dont la licence est très chère (d'autres logiciels sont évidemment propriété exclusive de l'université).
Vous enverrez donc vos mails académiques en utilisant votre mail institutionnel (@cranfield.ac.uk) en vous connectant à Office 365.
Exemple d'évènement :
Buffet du Student Think Thank 2017 |
Photo pendant un débat du Student Think Tank |
Les workshops
Sessions de Workshop(s) |
Comme dit précédemment, vous pouvez trouver sur l'intranet des documents PDF pouvant vous aider dans votre insertion professionnelle. Mais ce n'est pas tout. Les Workshops sont des sessions d'apprentissage, ou bien des conférences, sur des thèmes en particulier en lien avec du management, de la communication, mais aussi comment s'améliorer sur Word, se servir des logiciels de référencement, etc...
Je suis vraiment agréablement surpris de cette mine d'apprentissage que l'université propose. J'en ai fait peu, mais à nouveau il y en a un peu trop pour que je puisse voir la clarté des choses, et surtout c'est difficile d'y assister avec les cours à côté. Seuls deux furent obligatoires : celui pour la recherche de documents, et celui pour le plagiat.
Mais ce n'est pas grave, car il en faut pour tous les goûts, et surtout des industriels viennent parfois donc ce n'est pas uniquement réservé aux étudiants.
Vous avez un exemple sur la figure du dessus, à propos des compétences académiques.
Cranfield University Blogs
Page de blog |
Je ne sais pas comment il faut s'y prendre si vous voulez y apparaître, mais sans doute qu'il vous faut contacter un des membres de la bibliothèque. Pour ma part, je ne l'ai pas fait, The Big Crane Theory me suffit honnêtement. Et puis, mon histoire à Cranfield n'a rien de particulier, je ne fais qu'expliquer comment ça se passe ici.
J'en profite également pour faire de la "pub" à d'autres personnes. Je ne suis évidemment pas le premier à rédiger un blog sur Cranfield University, et d'autres personnes l'ont fait avant moi. Voici quelques exemples, si ça vous dit :
- http://one-year-in-cranfield.over-blog.com/ (le premier que j'eus vu) ;
- https://jpgouigoux.wordpress.com/tag/cranfield/ (et http://jp.gouigoux.free.fr/dossiers/cranf.htm) ;
- http://david2007.canalblog.com/archives/2007/10/01/6393807.html.
Bien sûr, je suis sûr qu'il y en a d'autres, mais c'est dur de les trouver sur internet. Et je ne vous ai mis que des exemples français, j'imagine facilement qu'il doit y en avoir quelques-uns en langues étrangères. Par exemple, je vous conseille cet excellent blog, que je trouve honnêtement mieux que le mien (il est plus clair, bien illustré, et interactif) : http://cranfield-adventure.blogspot.co.uk/, que l'auteur a commencé en 2015.
⇒ Ce qui me poussa à rédiger moi-aussi un blog, c'est tout simplement car la plupart de ceux que j'avais vu n'étaient jamais complets, dans le sens où la fréquence d'écriture est faible. La deuxième raison est que, parallèlement, ils avaient été "abandonnés", puisque les personnes étant allées à Cranfield pour un an comme moi, avaient souvent commencé à rédiger un blog, puis l'avaient arrêté au cours de l'année (par manque de temps, ce que je peux comprendre). Et la troisième raison est que pour moi, ils n'étaient pas assez complets, pas assez détaillés ; et vous l'aurez remarqué, j'aime bien écrire et donner le plus de détails possibles.
Enfin, n'oubliez pas que vous avez, en plus du site internet récemment amélioré de l'université (https://www.cranfield.ac.uk/) qui vous donnera surement beaucoup d'infos sur les programmes, les sites d'autres écoles qui proposent un double-diplôme avec l'université. Par exemple, à Polytech Montpellier : http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/formation/materiaux-mat/international et http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/international/sejour-a-etranger/etudes.
J'en profite également pour faire de la "pub" à d'autres personnes. Je ne suis évidemment pas le premier à rédiger un blog sur Cranfield University, et d'autres personnes l'ont fait avant moi. Voici quelques exemples, si ça vous dit :
- http://one-year-in-cranfield.over-blog.com/ (le premier que j'eus vu) ;
- https://jpgouigoux.wordpress.com/tag/cranfield/ (et http://jp.gouigoux.free.fr/dossiers/cranf.htm) ;
- http://david2007.canalblog.com/archives/2007/10/01/6393807.html.
Bien sûr, je suis sûr qu'il y en a d'autres, mais c'est dur de les trouver sur internet. Et je ne vous ai mis que des exemples français, j'imagine facilement qu'il doit y en avoir quelques-uns en langues étrangères. Par exemple, je vous conseille cet excellent blog, que je trouve honnêtement mieux que le mien (il est plus clair, bien illustré, et interactif) : http://cranfield-adventure.blogspot.co.uk/, que l'auteur a commencé en 2015.
⇒ Ce qui me poussa à rédiger moi-aussi un blog, c'est tout simplement car la plupart de ceux que j'avais vu n'étaient jamais complets, dans le sens où la fréquence d'écriture est faible. La deuxième raison est que, parallèlement, ils avaient été "abandonnés", puisque les personnes étant allées à Cranfield pour un an comme moi, avaient souvent commencé à rédiger un blog, puis l'avaient arrêté au cours de l'année (par manque de temps, ce que je peux comprendre). Et la troisième raison est que pour moi, ils n'étaient pas assez complets, pas assez détaillés ; et vous l'aurez remarqué, j'aime bien écrire et donner le plus de détails possibles.
Enfin, n'oubliez pas que vous avez, en plus du site internet récemment amélioré de l'université (https://www.cranfield.ac.uk/) qui vous donnera surement beaucoup d'infos sur les programmes, les sites d'autres écoles qui proposent un double-diplôme avec l'université. Par exemple, à Polytech Montpellier : http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/formation/materiaux-mat/international et http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/international/sejour-a-etranger/etudes.
Donc, au final, à vous de gérer les tags sur la barre de recherche de Google (ou autres) pour trouver les informations dont vous aurez besoin pour Cranfield, en plus de ce blog.
Différences dans le vocabulaire
Termes scientifiques et faux-amis
Termes scientifiques
Quand on passe d'un pays à un autre, les lois de l'univers ne
changent pas ! En revanche, alors que certains concepts ne changent pas
d'une langue à une autre comme la "relativité générale" en français et
"general relativity" en anglais, d'autres changent un tout petit peu
mais restent compréhensibles comme la "relativité restreinte" en
français et "special relativity" en anglais.
Et d'autres encore, on ne
sait pas où ils sont allés les chercher, comme la "règle des segments
inverses" - simple relation mathématique utilisée pour calculer la
proportion des phases en équilibre à une température constante dans un
diagramme de phases binaire - qui se nomme en anglais la "lever rule"
(littéralement la "règle des leviers"). Autant dire que pour la première
fois, vous ne comprenez rien alors que c'était simplement des rappels.
De
même, parmi les propriétés mécaniques des matériaux, σ_0,2 est appelée
la limite élastique à 0,2 et correspond à la contrainte pour laquelle
une déformation plastique de 0,2 % survient. Elle n'a donc pas vraiment
de nom propre en France, et on préfère d'ailleurs utiliser la propriété
σ_e ("SIGMA_e"), appelée la limite élastique, qui correspond à la
contrainte maximale pour laquelle le matériau reste dans le domaine
élastique.
Eh bien en Angleterre, σ_e n'est jamais
utilisée et n'existe quasiment pas. Quant à σ_0,2, c'est elle qui est
justement utilisée et porte un nom : "yield strength", notée σ_y (peut se traduire par "contrainte de plasticité"). Or,
comme il y a plusieurs contraintes caractéristiques des matériaux, au
début on confond vite les grandeurs.
Il faut donc un long temps d'adaptation (au moins deux voire trois semaines) avant de s'habituer au modèle anglais.
Les faux-amis
Il y en a quelques-uns c'est vrai. On va pas se mentir, l'anglais est tout de même assez différent du français, c'est normal puisque les deux langues n'ont pas la même origine linguistique. Ça reste néanmoins une langue facile à apprendre, surtout pour un français qui a une multitude de synonymes et de conjugaisons comparé à l'anglais. En revanche, oui il faut "conjuguer" certains mots en anglais, oui il faut utiliser d'autres mots que "good" ou "bad" si tu veux pas qu'on te prenne pour un gosse qui sait pas parler, et non il ne faut pas traduire mot à mot (donc "Google traduction" c'est bien mais avec parcimonie), alors ça demande un peu de rigueur dans l'apprentissage et l'utilisation de la langue.
Je ne vais pas vous faire un résumé de toutes les différences et de toutes les règles avec la langue anglaise, car je ne suis pas prof' d'anglais et il faudrait des années pour cela ; et j'ai pas que ça a foutre. Si vous voulez apprendre eh bien suivez des cours... ÇA VA ON RIGOLE CALMEZ-VOUS ! (et posez ce couteau s.v.p.)
Vous trouverez une liste de faux-amis anglais en cliquant sur le lien suivant : Top des faux-amis anglais. Il y en a 15, c'est bien mais sachez qu'il en existe bien plus comme par exemple "eventually" qui veut dire "finalement" (et non "éventuellement" qui est "possibly"), ou encore des mots un peu piège comme "wall" qui signifie "mur" mais selon les situations, qui signifie "paroi" (donc quand vous entendez "cell wall" ou "tube wall", eh bien ça fait bizarre quand on a pas l'habitude).
Ah oui, et tant qu'on y est, soyez prudent sur les différences orthographiques entre les deux principaux pays parlant anglais, à savoir le Royaume-Uni évidemment, avec les États-Unis.
Par exemple, les mots -ise et -isation en français donnent la même chose au RU (-ise, -isation), mais donnent -ize et -ization ("z" à la place du "s") aux ÉU. Ou encore, si vous dites je vais faire, vous pouvez le traduire par I am/'m going to do au RU, et I am/'m gonna do aux ÉU. Vous n'irez pas en prison si vous utilisez le code américain en Angleterre, mais quand même ; les anglais détestent le terme gonna en l'occurence (je vous aurai prévenu !). Si vous ne voulez pas vous tromper et/ou en savoir plus sur leur comparaison linguistique, voici deux liens : https://en.wikipedia.org/wiki/American_and_British_English_pronunciation_differences et http://www.huffingtonpost.com/whitney-kay-bacon/96-differences-between-american-and-british-culture_b_12199986.html.
Unités
À nouveau, les anglais ne faisant rien comme
les autres, le système d'unités presque partout utilisé dans le monde,
soit le SI (Système International unités), aurait pu passer là aussi à la
trappe. En effet, les anglo-saxons (RU, États-Unis) aiment leurs unités,
comme le pouce ("inch") ou le mille ("mile") pour la longueur au lieu
du mètre dans le SI (1in = 0,0254m et 1mi = 1609,34m). Le plus choquant que j'ai
vu, pour moi, est de passer du Pascal Pa (unité dérivée de pression du SI) au
livre-force par pied au carré lbf/ft², je vous assure que ça fait sourire la première fois (même si je suis également habitué à écrire Pa = N/m²)...
Fort
heureusement, à Cranfield et dans la plupart des universités anglaises, c'est le système métrique de la Convention du Mètre (1875) qui domine. Ce sont les États-Unis qui ne l'ont pas encore adopté officiellement, bien que signataires du traité, mais cela a tendance a changé. C'était une petite
appréhension avant d'arriver ici, mais finalement vous n'aurez pas à
vous inquiéter pour ceci.
Les petits détails anglais
Il y a deux détails que je trouve important de souligner pour les études ici.
* Le
premier, c'est au niveau de l'écriture des nombres. Prenons l'âge
actuel du Soleil par exemple, qui est d'environ quatre milliards et cinq
cents soixante-dix millions d'années.
En France, nous l'écririons
4570000000, ou sous la forme plus lisible suivante : 4.570.000.000 (un
point étant mis derrière chaque centaine). Si nous voulions être précis au
centième (deux chiffres après la virgule), nous écririons alors
4.570.000.000,00 au final.
En anglais, il faut tout simplement
inverser les virgules et les points car leur fonction y est inversée, ce
qui donne donc : 4,570,000,000.00 sur votre copie anglaise. Et
croyez-moi, quand vous devez écrire un résultat en examen et que vous
oubliez cette règle, vous risquez simplement d'avoir un 0 car votre nombre sera totalement faux . Pour les "connaisseurs" de Microsoft EXCEL et de l'importation de données, vous connaissez bien cette galère de format de données entre les virgules et les points pour les nombres, qui fait presque arracher les cheveux...
→ Vous comprenez maintenant pourquoi, quand je vous indique des prix, je l'écris de la manière suivante : £10.00 (11,60€).
Notez également qu'on enlève les espaces entre les mots et ponctuation (autres que le point) : on écrit "that is:" ("c'est à dire :"), "that is!" ("c'est à dire !"), etc...
* Le
deuxième détail est surtout une remarque. Dans le système anglo-saxon,
il est commun de désigner une personne dans des documents importants ou
même des mails, par son prénom et son nom certes, mais aussi par son
deuxième prénom.
Si nous prenons le fameux scientifique qui
travaillait sur la théorie des cordes (trop long à expliquer ce que
c'est en court) de la série "The Big Bang Theory", en France nous
l’appellerions simplement Sheldon Cooper à l'oral et à l'écrit ; alors
qu'en Angleterre, à l'écrit, il serait commun de voir plutôt Sheldon Lee
Cooper, ou :
- S.L. Cooper au RU, et ...
- ... Sheldon L. Cooper aux États-Unis.
Sachez seulement que cela est un usage récurrent mais pas obligatoire.
Autre usage : voyez par vous-même la photo-ci-dessous.
Première diapositive d'un de mes cours en "Aerospace" (module), avec deux captures-écrans provenant du logiciel CES (fiche détaillée du Ti (en niveau 2) et carte d'Ashby E=f(ρ)) |
Il se trouve effectivement qu'ici, les scientifiques sont bien plus respectés que dans la
culture occidentale et en France. Et puis d'ailleurs, les personnes qui travaillent ici sont applaudies, alors qu'en France c'est malheureusement l'inverse (en France, quelqu'un avec une Porsche est mal vue alors qu'elle est peut-être médecin et a sauvé des centaines de vie, tandis qu'en Angleterre eh bien elle est considérée comme méritante). De plus, lorsqu'un scientifique
possède une thèse, il obtient également le titre honorifique de "Docteur".
Définition d'une thèse (PhD) :
"Une thèse de doctorat est le résultat d’un travail de recherche original effectué sur au moins 3 ans et encadré par un directeur de thèse rattaché à une école doctorale. Une soutenance publique devant un jury académique permet d’en valider le contenu.
La thèse marque l’aboutissement du cycle d’études universitaires, sanctionné par l’octroi du diplôme de docteur. "
Pour plus d'information, voir : Arrêté du 25 mai 2016 relatif à la formation doctorale.
Car oui, il faut arrêter de croire ce préjugé que seuls les médecins sont "docteurs", surtout qu'ils sont appelés ainsi plus par courtoisie et par habitude ; puisque leur thèse n'est pas un travail de recherche mais en faite une thèse d'exercice (1 an) pour sanctionner la fin des études de médecine, et non de doctorat (3 ans (ou 4 ans selon de rares cas)). Ce-dernier cas marque effectivement la fin des études supérieures du système LMD. Un scientifique avec une thèse peut s'écrire PRÉNOM + NOM, Ph.D., alors que pour un médecin ce serait PRÉNOM + NOM, M.D. (Medicinae Doctor, ou Doctor of Medicine) en réalité. Les deux sont donc docteurs, mais de manière différente. Au Royaume-Uni, il existe également les Eng.D., (Engineering Doctorate), qui est un doctorat sur 4 ans, très orienté industriel, avec des enseignements obligatoires en lien avec le sujet. D'autres titres de doctorat existent (en psychologie par exemple). Aussi, rares sont les personnes ayant obtenu le titre de docteur PhD sans avoir fait de doctorat ; on parle de doctorat honoris causa, honorifique pour l'ensemble des travaux d'un scientifique.
Mais attention au terme de "courtoisie" que j'ai utilisé précédemment pour les médecins, car pour devenir médecin généraliste il faut quand même neuf ans d'études (donc plus long que le LMD), et même onze ans pour un médecin spécialiste, et les études sont très dures (sans compter l'étape de la fameuse PACES). Ce terme était donc à prendre au sens premier du terme, sans pensée négative, puisque les médecins sont pour moi parmi les personnes les plus respectables qu'il soit ; et bonne chance et bon courage à ceux qui souhaiteraient le devenir.
Définition d'une thèse (PhD) :
"Une thèse de doctorat est le résultat d’un travail de recherche original effectué sur au moins 3 ans et encadré par un directeur de thèse rattaché à une école doctorale. Une soutenance publique devant un jury académique permet d’en valider le contenu.
La thèse marque l’aboutissement du cycle d’études universitaires, sanctionné par l’octroi du diplôme de docteur. "
Pour plus d'information, voir : Arrêté du 25 mai 2016 relatif à la formation doctorale.
Car oui, il faut arrêter de croire ce préjugé que seuls les médecins sont "docteurs", surtout qu'ils sont appelés ainsi plus par courtoisie et par habitude ; puisque leur thèse n'est pas un travail de recherche mais en faite une thèse d'exercice (1 an) pour sanctionner la fin des études de médecine, et non de doctorat (3 ans (ou 4 ans selon de rares cas)). Ce-dernier cas marque effectivement la fin des études supérieures du système LMD. Un scientifique avec une thèse peut s'écrire PRÉNOM + NOM, Ph.D., alors que pour un médecin ce serait PRÉNOM + NOM, M.D. (Medicinae Doctor, ou Doctor of Medicine) en réalité. Les deux sont donc docteurs, mais de manière différente. Au Royaume-Uni, il existe également les Eng.D., (Engineering Doctorate), qui est un doctorat sur 4 ans, très orienté industriel, avec des enseignements obligatoires en lien avec le sujet. D'autres titres de doctorat existent (en psychologie par exemple). Aussi, rares sont les personnes ayant obtenu le titre de docteur PhD sans avoir fait de doctorat ; on parle de doctorat honoris causa, honorifique pour l'ensemble des travaux d'un scientifique.
Mais attention au terme de "courtoisie" que j'ai utilisé précédemment pour les médecins, car pour devenir médecin généraliste il faut quand même neuf ans d'études (donc plus long que le LMD), et même onze ans pour un médecin spécialiste, et les études sont très dures (sans compter l'étape de la fameuse PACES). Ce terme était donc à prendre au sens premier du terme, sans pensée négative, puisque les médecins sont pour moi parmi les personnes les plus respectables qu'il soit ; et bonne chance et bon courage à ceux qui souhaiteraient le devenir.
Par ailleurs, le doctorat est un diplôme de base très ancien et qui a le plus de visibilité à l'international, puisque tous les pays, à ma connaissance, ont pour plus haut diplôme universitaire "classique", le doctorat (Bac+8). Ainsi, quand une personne travaille à l'international, il n'y a pas de problèmes pour évaluer les équivalences d'un diplôme étranger, ce qui n'est pas le cas pour tous les autres diplômes comme la Licence et le Master (dont la durée diffère selon les pays), ou comme d'autres diplômes spécifiques à certains pays (BTS français par exemple), ou encore sur le diplôme d'ingénieur par exemple notamment, qui s'effectue en 5 ans en France et en 4 ans aux États-Unis ou en Allemagne.
Voici donc un cas concret qui existe de nos jours : comment juger un ingénieur français venant travailler en Allemagne, et inversement ? alors que d'après la CTI (Commission des Titres d''Ingénieurs) qui gère la délivrance du diplôme d'ingénieur et du titre d'ingénieur diplômé en France, considère les ingénieurs français comme un grade de Master, ce qui n'est pas le cas pour les ingénieurs allemands ni américains.
Voici donc un cas concret qui existe de nos jours : comment juger un ingénieur français venant travailler en Allemagne, et inversement ? alors que d'après la CTI (Commission des Titres d''Ingénieurs) qui gère la délivrance du diplôme d'ingénieur et du titre d'ingénieur diplômé en France, considère les ingénieurs français comme un grade de Master, ce qui n'est pas le cas pour les ingénieurs allemands ni américains.
En France, j'ai rarement vu mes professeurs mettre ce tel titre sur leurs
diapos de cours ou dans leurs mails. Au RU, tous les enseignants le mettent (comme vous avez pu le remarquer sur la photo ci-dessus). Du coup, nous écririons Dr. S.L. Cooper, ce qui au final a
quand même plus la classe que juste Sheldon Cooper en France (mais ce
n'est que mon humble avis). J'apprécie cela, car après tout le mec s'est
quand même fait chi*r à faire 8 ans d'études pour innover le monde,
donc c'est la moindre des choses qu'on reconnaisse son travail.
À ce titre, regardez le début de cette vidéo (9ème seconde) sur le ton de l'humour, en espérant que vous comprendrez car c'est en anglais :
Ou encore, je vous ai mis ici un extrait (provenant de YouTube encore) où les quatre scientifiques principaux de la série The Big Bang Theory, à savoir le physicien théoricien Sheldon Cooper, le physicien expérimental Léonard Hofstadter, l'astrophysicien Rajesh Koothrappali, et l'ingénieur Howard Wolowitz, disent bonjour à un collègue de l'université dans laquelle ils travaillent.
Pour comprendre la blague, les trois premiers personnages ont un doctorat donc sont appelés docteurs, tout comme le dernier personnage ; Sheldon a même ce qui s'appelle un Sc.D. (du latin Scientiae Doctor) pour "Doctor of Science" (un peu peu comme le "doctorat supérieur de recherche" en France), un "titre" attribué aux Ph.D. (docteurs) lorsque ces-derniers ont grandement contribué à la science (ce n'est donc pas un diplôme universitaire ou un grade, mais plus une récompense (différent tout de même du prix Nobel)).
En remarque, ce-dernier point ne doit donc pas être confondu avec le post-doctorat, un CDD pour être chercheur que le jeune docteur généralement entreprend juste après obtention de sa thèse (avant un CDD "normal" qu'il peut effectuer directement s'il le souhaite). Ni non plus, avec l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) qui est une qualification universitaire nationale de l'enseignement supérieur (donc là non plus, ce n'est pas un diplôme, le doctorat est en réalité le plus haut des quatre grades (Bac, Licence, Master, Doctorat) universitaires) qui consiste en une sorte de deuxième thèse afin d'avoir le droit d'exercer le métier de professeur des universités - il faut donc déjà être maître de conférences, c'est à dire un enseignant-chercheur que le docteur chercheur peut devenir sur concours - et ainsi porter non plus le titre de Dr. mais celui "plus élevé" de Pr..
En remarque, ce-dernier point ne doit donc pas être confondu avec le post-doctorat, un CDD pour être chercheur que le jeune docteur généralement entreprend juste après obtention de sa thèse (avant un CDD "normal" qu'il peut effectuer directement s'il le souhaite). Ni non plus, avec l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) qui est une qualification universitaire nationale de l'enseignement supérieur (donc là non plus, ce n'est pas un diplôme, le doctorat est en réalité le plus haut des quatre grades (Bac, Licence, Master, Doctorat) universitaires) qui consiste en une sorte de deuxième thèse afin d'avoir le droit d'exercer le métier de professeur des universités - il faut donc déjà être maître de conférences, c'est à dire un enseignant-chercheur que le docteur chercheur peut devenir sur concours - et ainsi porter non plus le titre de Dr. mais celui "plus élevé" de Pr..
Beaucoup d'explications, et toujours pas la fin de la blague ! Howard n'a "que" un master, voire même "seulement" une maîtrise puisqu'un ingénieur aux États-Unis est formé en 4 ans et non 5 comme en France, ce qui fait qu'il est souvent rabaissé par certains collègues (notamment Sheldon). Ce fait constitue un running gag (comique de répétition) dans la série. Néanmoins, ceci est à prendre en demi-mesure, puisque l'ingénieur a été diplômé du MIT (Massachusetts Institute of Technology), "juste" l'université considérée comme la meilleur au monde pour la formation en sciences de l'ingénieur.
Si ce-dernier personnage décidait d'effectuer une thèse, à la fin, il porterait non pas simplement le titre de Docteur (Dr.) mais de Docteur-Ingénieur (Dr.-Ing., ou ingénieur-docteur), titre créé spécifiquement pour les ingénieurs ayant fait une thèse, par la CDEFI (Conférence des Directeurs d’Écoles Françaises d'Ingénieurs) en France, et reconnu à l'international. On parle également d'ingénieur de recherche.
Si ce-dernier personnage décidait d'effectuer une thèse, à la fin, il porterait non pas simplement le titre de Docteur (Dr.) mais de Docteur-Ingénieur (Dr.-Ing., ou ingénieur-docteur), titre créé spécifiquement pour les ingénieurs ayant fait une thèse, par la CDEFI (Conférence des Directeurs d’Écoles Françaises d'Ingénieurs) en France, et reconnu à l'international. On parle également d'ingénieur de recherche.
Arrêtons de jeter la pierre aux anglais !
ou
À la recherche du respect !
AZERTY. Tout
à fait, le clavier AZERTY est une particularité française, puisque
l'ensemble des autres pays ont adopté la disposition QWERTY ou QWERTZ.
Donc les français aussi ne font pas comme les autres parfois.
D'ailleurs,
là aussi, il faut quelques jours d'adaptation avec le clavier QWERTY
pour un français, et cela reste tout de même compliqué puisque je
bascule souvent entre mon ordinateur personnel (AZERTY) à celui de
l'université (QWERTY), et la transition n'est pas si simple.
Répartition des types de clavier en Europe (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/AZERTY#/media/File:Latin_keyboard_layouts_by_country_in_Europe_map.PNG) |
Quel niveau faut-il avoir pour étudier à Cranfield University ?
En sciences
Je ne dirais pas qu'il y a de limite minimum à passer pour aller à Cranfield, mais évidemment ce ne seront pas les derniers de la classe qui partiront, surtout s'il y a des quotas. De toute manière, la plupart d'entre vous iront pour un double-diplôme ou pour un semestre, vous partirez donc avec l'accord de votre école qui aura accepté de vous laisser partir. Si c'est pour une raison personnelle (simple volonté de continuer vos études en faisant un master à l'étranger), je pense que votre seule volonté prouve que vous aurez les capacités à réussir là-bas.
Pour revenir à ERASMUS, normalement, dans votre école, vous passerez une première sélection (non officielle) par vos professeurs. Cela signifie que que vous serez choisi selon votre dossier scolaire, en regardant vos notes et éventuellement votre comportement. Il est donc évident que vous devrez faire partie du haut classement si vous voulez avoir la chance d'être choisi. Si vos "concurrents" ont tous au moins 13 de moyenne, alors plus de 13 de moyenne vous devrez avoir (aurait dit maître Yoda), donc cela dépend des situations. Puis, ce sont vos notes en anglais qui seront regardées. Il aura fallu montrer que vous avez su progresser (et non régresser) à un niveau minimum cette fois-ci exigé.
Puis, la deuxième sélection, plus officielle cette fois-ci, viendra du représentant de l'université qui viendra vous auditionner sur vos motivations à venir à Cranfield. À vous donc de convaincre la personne. Mais si je peux me permettre, cette personne aura déjà vu votre dossier scolaire et vous aura d'avance plus ou moins choisi. J'ai été déçu en ce qui me concerne lors de l'entretien, mais je n'irai pas plus loin.
Je n'aime pas trop exposer mes notes, sachez seulement que j'ai toujours eu plus de 12/20 de moyenne générale, et je pense que si vous avez plus que cela, ce sera bien suffisant pour vous rendre à Cranfield, ne vous inquiétez pas.
Si vous avez moins, ce n'est également pas perdu pour vous. Par contre, et j'ai vu une nette différence par rapport à mon école, les élèves ici ont un autre "esprit". Ils travaillent beaucoup plus, ne parlent presque pas en classe, et savent vraiment pourquoi ils sont là. Alors que j'étais sur le "podium" (ou presque) si j'ose dire, dans la plupart de mes années d'études, ici ce n'est plus du tout le cas pour moi car je suis vers le milieu ; même ceux qui révisent bien moins ont de bien meilleurs notes, car tout simplement ce sont des "furieux" qui assimilent beaucoup mieux les choses que moi, qui ai besoin d'un certain temps de latence avant de vraiment comprendre. Effectivement, les personnes venant ici sont pour la plupart, les meilleurs de leurs écoles (il y a une personne que je connais qui a eu plus de 20/20 au Bac d'ailleurs), ils ont eut des notes de folie. Même là en cours, il y en a qui explosent les notes, et qui comprennent très bien les choses. Donc c'est sûr qu'ils seront amenés à travailler parmi les plus grands.
Mais nous restons des étudiants, et personne n'est contre une bière le vendredi soir au CSA. Je n'ai pas dit qu'ici, les étudiants veulent moins faire la fête (au contraire).
Mais nous restons des étudiants, et personne n'est contre une bière le vendredi soir au CSA. Je n'ai pas dit qu'ici, les étudiants veulent moins faire la fête (au contraire).
En anglais
Les enseignants m'ont un jour dit que si nous partions à Cranfield, ce n'était pas pour l'anglais. Comprenez que comparé aux stages que vous pouvez effectuer à l'étranger pour vous améliorer dans la langue de Shakespeare, là vous vous devez d'avoir un certain niveau en anglais. Après tout, vous passerez probablement un an là-bas à étudier des sujets plutôt difficiles et à travailler en groupe, donc il vaut mieux ne pas vous rajouter en plus un obstacle avec la barrière de la langue. D'ailleurs, les rattrapages sont toujours assez difficiles à gérer pour un étudiant ERASMUS, et encore plus un redoublement !
Une fois encore, il n'y a pas de règle. Cependant, les enseignants et Cranfield elle-même recommande aux étudiants d'avoir eu 800-820/990 au TOEIC (Test of English for International Communication), le test de langue que mon école requiert si on veut être diplômé. Si vous n'obtenez pas ce score, il n'est tout de même pas impossible de partir ; seulement vous risquez de rejoindre l'université un mois avant le début des cours pour suivre une mise à niveau intensive en anglais (un de mes colocataires a dû faire cela, mais cela lui a vraiment servi et il a fait beaucoup de progrès).
Pour info, à Polytech Montpellier, si vous voulez recevoir votre titre d'ingénieur, vous devez obtenir 785/990 lors de votre quatrième année d'études (deuxième année d'ingénieur) si vous n'êtes pas partis à l'étranger durant la transition quatrième-cinquième année - car cela est considéré comme si vous vous "pensiez" suffisamment fort pour ne pas vous entrainer dans un autre pays, malgré le fait que certains ne partent pas pour cause d'argent car les bourses sont supposées être suffisantes durant un stage - ou bien durant le début de votre cinquième année. C'est également à vous de choisir votre date (ce que j'ai fait), et si vous ne le faite pas l'école vous en imposera une le plus tard possible.
Je n'aime pas dire mes notes pour cette situation également, mais je l'ai affichée sur mon profil LinkedIn alors pourquoi pas ici : j'ai eu 820/990, donc c'était bon (c'était surtout limite !) pour partir mais je n'ai pas non plus explosé le score.
Si vous pensez ne pas réussir à obtenir 800-820, alors surtout ne stressez pas ! Moi-même je suis loin d'être bilingue, je fais encore des erreurs à l'écrit, et je ne comprends pas toujours quand on me parle en anglais. Je n'ai jamais été le meilleur dans cette discipline, j'ai déjà fait partie du groupe dit des "nuls" de ma classe en prépa intégrée, et ça ne m'a pourtant pas empêché d'obtenir le TOEIC que je pensais avoir complètement loupé le jour-J. Cependant, je ne vais pas vous cacher que j'ai dû beaucoup m'exercer avant d'obtenir le score que je voulais, avant la date fatidique j'ai fait beaucoup de TOEIC blancs (mock exams), et ce d'autant plus que je n'ai pas eu la possibilité de partir à l'étranger pour m'entrainer avant de passer le test final.
À terme, quand vous arriverez ici (avec le niveau minimum requis), vous vous en sortirez très bien je pense. C'est ce dont je me faisais le plus de soucis, à savoir ne rien comprendre quand on me parle et ne rien comprendre en cours, mais vous vous habituez bien plus vite que ce que je pouvais imaginer (moins de deux semaines), si bien que parfois je ne réalise même plus que je parle anglais au quotidien.
Donc, courage !
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CONTENU ADDITIONNEL (DLC ?) - Témoignage de la période ERASMUS
Pour tous les étudiants étant partis à l'étranger dans mon école, que ce soit en stage ou en étude, chacun d'eux doit remplir une "carte étude témoignage" sur son séjour (c'est un modèle à compléter).
Puisque cela fait quelques mois que je suis ici (plus de 4 mois), j'ai pu la remplir, et je vous propose de la lire sur ce blog :
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